Quand les systèmes d’adduction d’eau tombent en panne…

Ceci est un blog de la Fondation PRACTICA, Organisation membre du RWSN.

Pourquoi la gestion des actifs est importante pour résoudre les problèmes des systèmes d’approvisionnement en eau potable?

La couverture mondiale des infrastructures hydrauliques répond-elle à l’Objectif de développement durable (ODD) 6 : « Garantir l’accès à l’eau et à l’assainissement pour tous » ? Il serait formidable de pouvoir répondre à cette question par un « oui » confiant. Nous devrions célébrer nos progrès vers cet ODD grâce aux efforts institutionnels consentis et à l’augmentation du nombre de systèmes d’adduction en eau. Cependant, ce n’est pas si simple… Lorsqu’un système d’approvisionnement est construit, des efforts continus sont nécessaires pour maintenir l’accès à l’eau. Les derniers rapports (2014) du Népal montrent que seulement 50% des systèmes d’approvisionnement en eau du pays fonctionnent encore. Cela implique que la plupart des habitants des zones rurales n’ont toujours pas accès à ce liquide vital, ou sont confrontés à de sérieuses contraintes. 

Problèmes les plus courants des systèmes

Les défis liés au fonctionnement des systèmes d’approvisionnement en eau sont multiples. L’un des principaux problèmes est l’accent mis sur la construction des infrastructures. Pour que les systèmes fonctionnent à long terme, il est essentiel de planifier les (futurs) coûts qui seront nécessaire pour maintenir le système en état de marche. Cependant, la stratégie est souvent orientée vers une réflexion à court terme et la résolution des problèmes lorsqu’ils apparaissent.

 « Lorsque le système d’eau tombe en panne…, on cherche des fonds pour le réparer. »

Une autre pratique courante consiste à surdimensionner les systèmes d’eau lors de leur conception. Or, pendant la phase de conception, il n’y a souvent pas d’informations fiables sur le marché et l’équilibre entre les revenus et les dépenses est régulièrement négligé. Cela empêche une planification précise et conduit à des conceptions qui ne correspondent pas à la situation réelle. Souvent, les systèmes sont plus larges que nécessaire, cela entraîne une complexité opérationnelle accrue et des coûts d’entretien plus élevés que pour les plus petits systèmes.

« Certains systèmes sont donc conçus pour échouer dès le début ».

De plus, il n’y a souvent pas assez d’argent mis de côté par les communautés locales pour entretenir ou réparer les systèmes en temps opportun. Les connaissances sur pourquoi et comment les systèmes tombent en panne et quand certaines pièces doivent être remplacées avant qu’elles ne fuient, s’érodent ou s’usent, font souvent défaut.

« Avec des niveaux élevés de non-fonctionnalité et de faibles niveaux de service, il est clair que les actifs d'eau ruraux ne sont pas gérés de manière adéquate. C'est également un symptôme de l'accent mis sur l'accès ‘pour la première fois’, qui doit se déplacer vers une prestation de services à long terme. Il est nécessaire que les acteurs du secteur rural de l'eau suivent l’exemple d'autres industries plus professionnalisées, et commencent à adopter des pratiques de gestion d'actifs » (Boulenouar, 2014).

L’Alliance WASH a uni ses efforts

Depuis 2019, l’Alliance internationale WASH a travaillé sur le développement d’outils de gestion des actifs pour améliorer la gestion et l’entretien des systèmes d’eau ruraux et périurbains. Le Népal a été sélectionné pour le projet pilote. Les sorties se composent d’une méthodologie complète et d’outils numériques pour la gestion des actifs des systèmes d’adduction en eau ruraux. Ce projet offre une occasion unique d’améliorer la durabilité des services d’approvisionnement en eau. Les ressources sont développées en prenant en comptes les capacités et besoins des utilisateurs.

Développement de logiciel sur mesure

La gestion des actifs des infrastructures n’est pas un concept nouveau, elle est discutée depuis les années 80 en Europe et l’intérêt pour cette approche ne cesse de croître. Il est couramment appliqué à toutes sortes d’infrastructures publiques (ponts, routes, réseaux d’égouts). Plusieurs cabinets spécialisés proposent leurs services sur ce sujet et une gamme de formations est disponible. En outre, des logiciels commerciaux sont disponibles. Cependant, la majorité a été développée dans une perspective occidentale. Cela a abouti à des progiciels très complets, mais aussi très complexes. Ils sont trop complexes pour être utilisés par les comités locaux d’usagers et les prestataires de services dans les zones rurales ou (péri-)urbaines des pays en développement. Outre les compétences élevées requises pour travailler avec ces packages, leurs coûts excessifs les rendent totalement hors de portée des comités locaux d’utilisateurs de l’eau ou des prestataires de services.

Dans notre prochain blog, les composantes d’un plan de gestions des actifs, le processus de mise en œuvre et son rôle dans l’amélioration de la gestion financière seront abordés.

Ce document a été développé par la Fondation Practica en tant que membre de WASH Alliance International, partenaire du WASH SDG Consortium. L’auteur principal du blog est Aldo Zamarroni Peralta, soutenu par un certain nombre de collègues de l’Alliance Internationale WASH. Les photos ont été prises par le Centre pour le développement urbain intégré (CIUD), Népal. Pour plus d’information veuillez contacter: office@practica.org

Référence: Boulenouar, J. (2014). Gestion des actifs d’infrastructure : un élément clé pour soutenir les services d’eau en milieu rural.

Cuando los sistemas de agua potable se rompen …

Esta entrada fue realizada por PRACTICA Foundation como miembro de la organización RWSN.

La importancia del manejo de activos en los sistemas de agua potable en el contexto del desarrollo

Debemos de preguntarnos si la cobertura de agua potable en el mundo satisface el Objetivo de Desarrollo Sostenible (ODS) 6: “Agua limpia y saneamiento para todos”. Sería increíble poder contestar con un confiado “si” y tomando en cuenta todos los esfuerzos institucionales y el incremento en el numero de sistemas de agua en el mundo deberíamos estar celebrando nuestro progreso con respecto a este ODS.

Sin embargo, la respuesta no es tan sencilla. Cuando un sistema de agua potable es construido, también se requiere un esfuerzo continuo para mantener el agua fluyendo. Por ejemplo, el ultimo reporte (2014) de Nepal muestra que solo el 50% de los sistemas de agua en aquel país se encuentran funcionando actualmente. Esto implica que la gran mayoría de las comunidades rurales todavía no cuentan con acceso al agua o padecen severas restricciones. Ejemplos de estas restricciones son el solamente recibir agua por determinados periodos de tiempo, o que la calidad del agua sea tan baja que no pueda ser destinada al consumo humano.

Los problemas mas comunes en los sistemas de agua potable

Los desafíos a los que se enfrentan los gerentes de sistemas de agua potable son multifacéticos.

Uno de ellos es la gran atención que se le pone solamente a la fase constructiva. Una vez que el sistema esta construido se tiende a olvidar el esfuerzo continuo para operar y darle mantenimiento al sistema.  En el largo plazo, resulta mejor tener un plan solido en el cual se consideren todos los costos. Sin embargo, en la mayoría de los casos la estrategia recae en una visión de corto plazo, en la que los problemas se solucionarán solo cuando ocurran.

‘Cuando el sistema de agua falla…, entonces uno va y busca dinero para repararlo o cambiar la pieza’

Otro problema común es el sobredimensionamiento de los sistemas. Este problema se debe a la falta de información proveniente desde la perspectiva de los usuarios y a la falta de un balance entre las entradas y las salidas hablando en términos monetarios. Esto ocasiona que los diseños no correspondan con la situación real de las localidades. Resultando en sistemas que son mas costosos y complejos de operar. 

‘Algunos sistemas están entonces diseñados para fallar desde el momento en el que comienza su construcción’

Además, en el sistema no se cuenta con la planeación requerida para llevar acabo las actividades de mantenimiento, con miras a poder prevenir las refacciones que se van a necesitar.

‘Con altos niveles de falla y bajo nivel de servicio, es claro que los sistemas de agua potable en las comunidades rurales carecen de información. Esto es un síntoma inequívoco de solamente enfocarse en construir, sin preocuparse por finalizar un sistema que pueda ser funcional mucho tiempo. Dicho esto, surge una necesidad en el sector rural de profesionalizar la construcción de infraestructura siguiendo la metodología de manejo de activos (Boulenouar, 2014)’.

Los esfuerzos conjuntos de la alianza WASH

Desde 2019, la Alianza WASH Internacional ha estado trabajando en Nepal en la implementación de un proyecto piloto. En el cual los productos consisten en el desarrollo de una metodología y conceptualización de herramientas digitales para el manejo de activos en pequeños y medianos sistemas de agua. Este proyecto representa una oportunidad única para mejorar la sostenibilidad a largo plazo de los sistemas. La metodología incluye considerar a todos los actores involucrados, sus necesidades y sus capacidades en la conceptualización de las herramientas.

Desarrollo de las herramientas digitales en el contexto del desarrollo

El manejo de activos relacionados con la infraestructura no es un concepto nuevo, surgió en 1980 en Europa. Comúnmente se aplica a todo tipo de infraestructura pública como son puentes, autopistas, vías ferroviarias, etc. Existiendo una gran variedad de firmas especializadas que ofrecen sus servicios en la capacitación sobre este tema. A la par de una gran variedad de software que se encarga del manejo de activos en tiempo real.

Sin embargo, la gran mayoría de las herramientas se han desarrollado sin considerar las necesidades rurales. Esto resulta en programas muy completos, pero muy complicados de utilizar. Se convierten en obsoletos, pues los usuarios tienden a abandonar su uso.

En nuestro siguiente blog abordaremos los principales componentes de un plan de manejo de activos, el proceso de implementación y el rol que juega en la mejora de las finanzas de un sistema de agua potable.

Este documento fue realizado por Practica Foundation como miembro de la Alianza WASH, parte del consorcio WASH SDG. La información fue escrita por Aldo Zamarroni Peralta, con apoyo de los colegas de la Alianza WASH Internacional. Las fotografías han sido provistas por el Centro Integrado de Desarrollo Urbano (CIUD) ubicado en Nepal. Para más información por favor contactar: office@practica.org: y https://www.practica.org

Referencia: Boulenouar, J. (2014). Infrastructure asset management: a key building block for sustaining rural water services.